La cosmétique instrumentale est l’une des tendances lourdes du secteur, avec un marché en forte croissance. Elle se manifeste surtout au niveau des soins professionnels et premium, mais est vouée à se généraliser.
Au sein des nouveaux instruments cosmétiques, les technologies smart skin rivalisent actuellement pour succéder en quelque sorte au strigile romain. Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est un strigile : il s’agit d’une “sorte de racloir en fer recourbé, d’abord utilisé par les Étrusques après leurs combats, puis par les Romains dans les thermes romains pour se nettoyer la peau quand ils se lavaient.” (Wikipedia)
La technologie smart skin, nous le disions, a fait quelques progrès depuis cette époque. Joël de Rosnay attirait récemment l’attention sur ce point :
Une mini imprimante 3D détecte et camoufle les taches de la peau. Elle sera commercialisée en 2020 par Procter and Gamble pic.twitter.com/Yl63vbod1V
— Joël de Rosnay (@derosnayjoel) October 22, 2019
Pourquoi recouvrir 100% de la surface de votre peau ? C’est l’argument du fabricant de ce device dans cette vidéo promotionnelle.
Je ne suis pas sûr de l’origine de la tendance smart skin, mais il pourrait bien s’agir de la Corée, pays connu pour la longueur et la complexité des routines de soin de la peau. L’offre d’instruments de soins de beauté de la peau y est fort dynamique, tirant notamment une part de son inspiration des pratiques de massage.
La concurrence est donc en passe de s’intensifier dans ce domaine, où les données et les algorithmes seront déterminants. Quelles grandeurs faut-il mesurer pour parvenir à un diagnostic rapide et efficace de l’état de la peau ? Une fois le diagnostic établi, quelle méthode appliquer pour corriger les imperfections ? Tout un écosystème de recherche et d’innovation s’applique actuellement à creuser ces questions, dont Presans est d’ailleurs fier de faire partie à son modeste niveau. De par notre expérience, les défis scientifiques et industriels posés par les nouveaux devices font appel à une multiplicité parfois inattendue de domaines d’expertise. Et dans l’arène global qui sert de cadre à la compétition industrielle actuelle, il s’agit d’avancer le plus vite possible, en sachant faire appel aux meilleures compétences où qu’elles se trouvent.
Conclusion
Ce type d’instrument prépare une véritable révolution dans le domaine de la dermatologie personnalisée. En combinant la smart skin avec la réalité augmentée, la beauté des épidermes se trouvera-t-elle bientôt à la portée de toutes et de tous ?