En ces temps d’interrogation autour de la réindustrialisation du pays, Presans réunit acteurs et experts de la résilience industrielle pour partager et confronter leurs expériences et leurs visions. Les personnes suivantes ont participé à ce premier épisode axé sur la production de masques : 

    • Frédéric Moret, Directeur Industriel chez Faurecia ;
    • Philippe Perrier, Fellow Presans, ancien Directeur Technique du programme Rafale (Dassault), féru d’impression 3D ;
    • Bernard Favre, Fellow Presans, ancien Directeur de la Recherche (Renault et Volvo), spécialiste de la mobilité.

 

J’ai eu le privilège d’animer cette table ronde en ma qualité de conseiller stratégique de Presans. Elle a tout d’abord permis à Frédéric Moret de raconter la décision de Faurecia de se lancer dans la production de masques, tout en interagissant avec nos Fellows Bernard et Philippe, ainsi qu’avec les participants, qui ont activement posé des questions via l’interface du webinaire. Dans un second temps, la discussion a tourné autour des conséquences à plus long terme de la crise du COVID19 sur l’industrie automobile. Cette partie du webinaire a grandement bénéficié du point de vue de grand équipementier apporté par Frédéric Moret, ainsi que de la sagacité de nos Fellows Bernard et Philippe.

Parmi la richesse des informations que ce webinaire a permis de partager, je retiens trois idées :

  • Si la demande de masques devait continuer à être forte, Faurecia peut se positionner pour proposer sur le marché un produit garantissant un haut niveau de qualité et de respect des contraintes environnementales. La marque Faurecia pourrait alors devenir mieux connue du public.
  • Par ailleurs, la fonction de filtration des masques, ainsi que certaines fonctions connexes (germicide) pourraient un jour être réalisées par de nouvelles technologies, destinées à équiper les habitacles de la mobilité du futur. Les réflexions sur l’impact de COVID19 sur l’industrie automobile s’annoncent passionnantes.
  • L’équation de la mobilité post-COVID19 intègre le besoin de distanciation physique accrue entre passagers : est-ce conciliable avec la massification des transports ? Question difficile !